Montant des APC
Les frais de publication d’articles varient selon les éditeurs et les disciplines, ils peuvent aller de moins de 500€ à plus de 5000 €, avec une moyenne autour de 2000 € (voir le site OpenAPC).
Le coût des frais de publication est spécifié sur le site des revues, dans les modalités de soumission ou parfois les informations générales (about...).
La base Sherpa/Romeo recense une liste des revues "auteur-payeurs", avec le montant des APC (plutôt anglo-saxon).
Qui paye les APC ?
En général, c'est le premier auteur d'un article qui négocie avec l'éditeur. S’il s’agit d’un projet de recherche financé, il est utile d’envisager si nécessaire la possibilité de financement des coûts de publication dès le montage du projet
Les auteurs affiliés à Rennes 2 bénéficient de conditions particulières, dans le cadre de contrats nationaux avec certains éditeurs (Elsevier, EDP Sciences) : voir lien à gauche
Des réductions sont également possibles si tout ou partie des auteurs sont issus de pays à faible revenu.
Les écueils à éviter
Revues hybrides
Chez la plupart des grands éditeurs scientifiques les revues qui ne sont pas en libre-accès total sont devenues « hybrides » : ces revues restent sur abonnement, mais les auteurs qui le souhaitent peuvent payer un APC pour mettre leur article en libre-accès (par exemple pour se mettre en conformité avec les exigences d’un financeur). Le modèle de ces revues induit pour les établissements un double coût et est à déconseiller.
Revues prédatrices
Certaines firmes ont vu dans le modèle auteur-payeur une source de profits, en montant des revues d’apparence sérieuse mais scientifiquement douteuses (pas ou peu de relecture, publication trop rapide, informations erronées concernant les membres du comité éditorial ou l’impact de la revue, démarchage des auteurs...). En 2015, une étude estimait déjà le nombre de revues prédatrices à plus de 8000 revues , nombre en croissance. Y publier peut être contre-productif pour le CV d’un auteur.
Repérer une revue prédatrice :
• une liste sur Stop predatory journals
• des critères d’identification avec l’initiative « Think. Check. » pour les revues, les congrès et les ouvrages
Vous avez une autre question ou un besoin d’information sur une revue spécifique ? Contactez-nous !