Quand Dominique Simonnot, journaliste au Canard Enchaîné est envoyée en reportage dans le Nord de la France, elle découvre l'histoire de la répression féroce qui s'est abattue sur les mineurs grévistes de 1948.

De cette découverte sortira un livre intitulé plus noir dans la nuit qui recueille les témoignages des mineurs et de leurs familles.

Héros de la Résistance, déportés, artisans de la reconstruction de la France d' Après-Guerre  (bataille du Charbon), ils font grève en 1948 notamment pour conserver  la gestion de leur caisses d'allocations (voir cette video de la CGT).

Traînés devant les tribunaux et condamnés ils perdent  tout : leur logement, leur emploi (blacklistés par tous les propriétaires de mines de France) et connaissent  l'humiliation de se voir retirer les décorations et les grades militaires octroyés en récompense de leurs actes de bravoure pendant la guerre.

En l'an 2000, dix-sept familles introduisent un recours en justice à la HALDE et obtiennent une compensation de 30 000 euros.

Mais il faudra attendre 2014 pour que Christiane Taubira, Garde des Sceaux réhabilite les mineurs grévistes licenciés en 1948.